zaterdag 24 november 2012

onpeupulaire sporten als koestangen en schaaphengsten in opgeschorte tijd

ultimum vel extremum -- quod Graeci telos nominant --, quod ipsum nullam ad aliam rem, ad id autem res referuntur omnes, fatendum est summum esse bonum iucunde vivere. Id qui in una virtute ponunt et splendore nominis capti quid natura postulet non intellegunt, errore maximo, si Epicurum audire voluerint, liberabuntur: istae enim vestrae eximiae pulchraeque virtutes nisi voluptatem efficerent,

Ik dacht.wat ik kan?
Wat kan je? een kramp huilen.of tomaten.een werkwoord als lieven.of apen die sexen.wat kan je dan? zouttabletten laden.van je oog op een kameel.drup-pel na.dru.wat kan je dan.niet.dichten?het kan.aal van een traan?
Het is nacht midden en later en we vertalen elkaar tot bloederige moten. Weerzin en opnieuw en opnieuw tot je me verlaat tot vroege uren, te laat om nog slaap te halen vóór... Ik trek door de woestijn, lek dagsporen.een zandloper ben ik.de woestijn trekt door mij, korrelig.schurend.tijd.het bekken te luisteren aan de oorzaak gelegd. Kom, je hand, ik vul ze.met jasmijn.en de geur van kaneel.gele pigmenten en oker bij je.glans, je oogschittering. De avond doopt zijn handen.in het warme maal en op je lege stoel. zweeft aanwezigheid. je zetelt in mijn ingewand. Mijn bloed rent als duizend paarden die je ment.ik begroot de dagen,..., jaren, de vaten vol van eau delà dat je schiep.handgeschept.tot de boord.
Met moed van een glazen jas roep ik je van tijd tot tijd tot tijd en mezelf tot orde.later.Kom, laat me.je borsten tellen want je kinderen ken ik niet.allemaal.je schubben, gruwzame monden voor het gebroed waarvan je ouder bent.vader, moeder tegelijk.een kind van jezelf. Je naam is een eenvoudig woord.als stoel en tafel, brood, een kamer. Wonen wil ik daar en tussen de ornamenten in je handpalm, de straten, stegen, doorregen pleinen, labyrinten op je vingertop, waar de weg.het doel je vertelt, zelfs als je doelloos ze beweegt.
Toen werden je lippen droog.ik wist niet dat ze ookkassen hadden die scharnierden rond wat je zag.met je tong.je tanden.uit je ogen drupte nooit.speeksel, tenminste.niet dat ik het zag, want ooit... toch? toen de grond als een grote k*tspleet.en ontving.ook toen.niet? al wat opent gaat ook dicht.
Maar uit de kasten vielen koppen.van het schap en beelden en we hadden maar.twee handen, samen vijf.toch brak er niets want alles.viel op vingers.maar uit muren droop het water.langs de voegen en de plinten en we wisten.niet.ik en ik en ik.ik trok alvast de stekkers uit.het protest was luid.maar aan de hemel stond.niet één.niet twee.zelfs jawel: drievier-.vijftien regenbogen en ze zei: dat lukt je nooit.
Zag ze niet dat wat ik wou iets anders was?
Zie je het niet?
Natuurlijk lukte het wel. Alle zevenenzeveneneenbijeen.en onder mijn hoofdkussen knoop ik.katten met een grimmige grijns incl.ijzeren klauwen.ze bespringen wie voorbijkomt.in de nacht.en op de trappen ligt.een man.ademhappend.zieltogend.terwijl ik tussen de laken lach.tot hij sterft, voor ik nog iets verder doe. Ik spoel bekkens om in vreemd water en smoor het krijsend dier in mijn bed. Het kent mijn nachten, de gaarkeuken van de stroom.stroomt.in woorden.die stro.men.en neemt allen.mee die.niet.tegen.stromen of.onder.stromen of.boven.de stroom.heet main.en gaat.vlot.van de hand.poppen.
Poppen zijn het
- the child that could never smile again -
dacht ik.
Ik dacht.niet meer.kan ik.niet meer
ik wacht.



hoofdstuk 7
hoofdstuk 12, §11, p. 1-...
ziellands

zondag 18 november 2012

أنا مع الإرهاب

Je suis pour le terrorisme

AUTEUR:  Nizar Qabbani
Traduit par  Fausto Giudice, illustré par Ben Heine

On nous accuse de terrorisme
Si nous prenons la  défense
D’une rose, d’une femme
Et d’un infaillible poème
D’une patrie qui n’a plus
Ni eau ni air
Ni tente ni chamelle
Ni même de  café noir.

On nous accuse de terrorisme
Si nous avons le courage de défendre
La chevelure noire de Balkis
Les lèvres de Maysoun
Hind, Daad
Ou Loubna et Rabab
Et une pluie de khôl noir
Tombant de leurs cils comme une inspiration !
Vous ne trouverez pas chez moi
De poème secret…
De langage secret
Ni de livre secret enfermé derrière portes closes
Et je ne garde pas de poème
Arpentant les rues, voilé par un hijab.

On nous accuse de terrorisme
Quand nous écrivons sur les dépouilles  de notre patrie
Foulée, démembrée, déchiquetée
Aux moignons dispersés
Une patrie cherchant son nom
Et un peuple innommé
Une patrie qui a perdu ses anciens grands poèmes
À l’exception de ceux de Khansa
Une partie qui a perdu sa liberté rouge, bleue ou jaune
Une patrie qui nous interdit
D’acheter un journal
D’écouter les informations
Une patrie où les oiseaux sont interdits de pépiement
Une patrie
Dont les écrivains écrivent
Sur le vent, par peur.
Une patrie
À l’image de notre poésie
Faite de mots abandonnés
Hors du temps
Importés
Avec une face et une langue étrangères…
Sans début
Ni fin
Sans lien avec son peuple ou son pays
Impasse de l’humanité
Une patrie
Allant aux négociations de paix
Sans dignité
Nu-pieds
Et sans aucune dignité
Une patrie
Où les hommes pris de peur se sont pissés dessus
Et où seules restent les femmes !

Le sel est dans nos yeux
Le sel est sur nos lèvres
Ou dans nos paroles
La sécheresse de nos âmes
L’avons-nous héritée des Beni Kahtane ?
Il n'y a plus de Mouaouya  dans notre nation
Ni d’Abou Sufiane
Plus personne pour dire « NON ! »
À ceux qui ont bradé nos foyers, notre terre
Et ont  fait de notre histoire radieuse
Un bazar !
Il n’est plus un seul poème dans notre vie
Qui n’ait perdu sa virginité
Dans le lit du Pouvoir
Nous nous sommes accoutumés à l’ignominie
Que reste-t-il donc d’un homme
Lorsqu'il s'est habitué au déshonneur ?
Je cherche dans le livre  de l'histoire
Oussama Ibn Munqidh
Okba Ibn Nafi
Je recherche Omar
Je recherche Hamza
Et Khalid chevauchant vers Damas
Je recherche Al Mutasim  Billah
Sauvant les femmes
De la barbarie des envahisseurs
Et des furies des flammes
Je recherche l’homme de la fin des temps
Mais ne trouve que des chats effrayés dans le noir
Craignant pour leur vie
Menacée par le règne des souris.
Sommes-nous atteints  de cécité nationale ?
Ou sommes-nous devenus daltoniens ? 

On nous accuse de terrorisme
Quand nous refusons la mort
Sous les bulldozers d’Israël 
Qui dévastent  notre terre, notre histoire, nos Évangiles
Notre Coran
Les reliques de nos prophètes
Si c'est là notre crime
Que le terrorisme est beau ! 

On nous accuse de terrorisme
Si nous refusons notre extinction
par les Mongols, les Juifs, les Barbares
 Si nous lançons des pierres
Sur les vitres
Du Conseil de Sécurité
Aux mains des Tsars de notre temps
On nous accuse de terrorisme
Si nous refusons
De tendre notre main à
L’Amérique
Ennemie des cultures humaines
Elle-même sans culture,
Ennemie des civilisations humaines
Elle-même sans civilisation
L'Amérique, bâtisse géante
Sans murs. 

On nous accuse de terrorisme
Si nous refusons une époque où l’Amérique
est devenue suffisante, riche, puissante
Traductrice assermentée
de l’hébreu.
On nous accuse de terrorisme
Si nous lançons une rose
Vers Jérusalem
Vers Al Khalil
Vers Gaza
Vers Nazareth
Si nous livrons du pain et de l’eau
Aux Troyens assiégés.

On nous accuse de terrorisme
Si nous élevons la voix
Contre les dominateurs qui veulent nous isoler
Contre tous ceux qui ont changé de selle
Et d’unionistes sont devenus laquais.

On nous accuse de terrorisme
Si nous faisons profession de culture
Si nous lisons un livre de juridiction ou de politique
Si nous en appelons à notre Dieu
Si nous la lisons la Sourate Al Fatah
Et écoutons le prêche du Vendredi
Nous commettons là un acte terroriste.

On nous accuse de terrorisme
Si nous défendons notre pays
Et la dignité de son sol
Si nous nous révoltions contre l’extorsion de notre peuple
Notre propre extorsion
Si nous protégeons le dernier palmier de notre désert
Et la dernière étoile de notre ciel
Et les dernières lettres de nos noms
Et la dernière goutte de lait du sein de notre mère
Si tel est notre crime
Que le terrorisme est magnifique ! 

Je suis un terroriste
Si le terrorisme peut me préserver
Des immigrants de Russie
De Roumanie, de Hongrie, de Pologne
Qui se sont installés en Palestine sur notre dos
Pour voler les minarets de Jérusalem
La porte d’Al Aqsa
Ses ors et ses dômes.

Je suis pour le terrorisme
Si nous pouvons libérer le Christ
La Vierge Marie et la Ville sainte
Des émissaires de mort et de dévastation
Hier la route nationale traversait nos terres
Triomphante comme un pur-sang arabe
Et nos parcs étaient des rivières coulant avec vigueur et fierté
Après Oslo
Nous avons perdu nos dents
Et sommes devenus un peuple frappé de surdité et de cécité.

Je suis pour le terrorisme
Si cela peut me préserver des Tsars juifs
Et des Césars romains.

Je suis pour le terrorisme
Tant que ce nouveau monde
Sera également divisé entre
Amérique et Israël.

Je suis pour le terrorisme
Tant que ce nouveau monde
Nous classera comme loups

Je suis pour le terrorisme
Tant que le Congrès américain
Fera la loi
Et décidera des récompenses et des châtiments.

Je suis pour le terrorisme
Tant que ce nouveau monde
Détestera profondément
L’odeur des Arabes.

Je suis pour le terrorisme
Tant que ce nouveau monde
Massacrera mes bébés
Et les jettera aux chiens.

Pour tout cela
Je veux crier haut et fort
Je suis pour le terrorisme
Je suis pour le terrorisme
Je suis pour le terrorisme.

Note du traducteur à l’usage des lecteurs ignorants des références arabo-musulmanes
Balkis : c’est le nom arabe de la Reine de Saba, dont la rencontre avec Salomon (Souleyman) est relatée dans la Sourate 27 (An Naml, Les Fourmis) du Coran). C'est aussi le prénom de la seconde épouse du poète (voir ci-dessous).
Maysoun, Hind, Daad, Loubna et Rabab : prénoms féminins évoquant la beauté
Khansa : « la gazelle », surnom de Tumadir Bent Amr (575-646), poétesse antéislamique célèbre pour les élégies à ses frères Sakhr et Mouaouya.
Rouge, bleu et jaune : le rouge est le feu, chaud et sec, le bleu la terre, froide et sèche et le jaune l’air, chaud et humide. Le rouge symbolise Mars, le bleu Mercure, le vert la Lune.
Beni Kahtane : fils de Kahtane, tribu originelle des Arabes,apparue après le déluge et vivant dans le Hijaz.
Mouaouya Ibn Abi Sufiane (603-680) : fils de l'un des plus farouches adversaires du prophète Mohamed : Abou Sufiane Ibn Harb. Il est le premier ommeyyade à porter le titre de calife en 661. Il prend ce titre à Ali à la suite d'un abritrage entre Ali et lui après la bataille de Siffin. Les Ommeyyade tirent leur nom d’Omayya, grand-oncle du prophète Mohamed. Ils appartenaient à la tribu des Quraychites, tribu dominante à La Mecque au temps du prophète. Après s'être opposés à celui-ci, ils l'avaient rejoint au dernier moment.
Oussama Ibn Munqidh : prince syrien, né en 1095 à Chayzar sur l’Oronte et mort à Damas en 1188. Auteur d’une autobiographie, L’Itibar, « L’expérience », dans laquelle il relate ses rapports avec les Francs : « Quand on est au fait de ce qui touche aux Francs on ne peut qu’exalter et sanctifier le Très Haut, car on voit en eux des bêtes qui ont la vertu du courage et de l’ardeur guerrière ».
Oqba Ibn Nafaa (ou Nafi) : conquérant arabe du Maghreb oriental, ce Quraychite défait les troupes  de l'exarque byzantin Grégoire en 647 à Sbeïtla et devient gouverneur de l'Ifriqiya en 663. Il a édifié la Grande mosquée de Kairouan dans l'actuelle Tunisie.
Omar Ibn Khattab : Quraychite, second calife de l’Islam après Abou Bakr.
Hamza Ibn Abdul Muttalib : oncle de Mohamed, avec lequel il a été élevé. L’un des premiers convertis à l’Islam, sa bravoure au combat lui valut les surnoms de « lion d'Allah » et de  « lion du ciel ».
Khalid Ibn Al Walid (584 – 642), aussi appelé Abou Souleyman, surnommé « l’épée d’Allah », un Quraychite, fut le principal général de Mohamed après sa conversion. Il participa après la mort du Prophète à la reconquête de la péninsule arabique et est le commandant des armées arabes lors des conquêtes de l'Irak et de l'empire byzantin (bataille de Yarmouk). Sur plus de cent batailles qu’il commanda, il n’en perdit aucune.
Al Mutasim Billah : (794-842) : troisième fils de Haroun Al Rachid, « huitième calife Abbasside qui remporta huit batailles, qui eut huit enfants mâles et huit filles, qui laissa à sa mort huit milles esclaves et qui a régné huit années huit mois et huit jours » (Jorge Luis Borges, Fictions).

Original :أنا مع الإرهاب

Poème écrit le 15/4/1997

Sur l'auteurFausto Giudiceet Ben Heine sont membres de
Tlaxcala, le réseau de traducteurs pour la diversité linguistique. Cette traduction est en Copyleft pour tout usage non-commercial : elle est libre de reproduction, à condition d'en respecter l’intégrité et d’en mentionner sources et auteurs.

URL de cet article :
http://www.tlaxcala.es/pp.asp?reference=2377&lg=fr

woensdag 14 november 2012

(niet) Behemoth

Joel-Peter Witkin

’Per me si va ne la città dolente,
 per me si va ne l'etterno dolore,
per me si va tra la perduta gente. 3

Giustizia mosse il mio alto fattore;
 fecemi la divina podestate,
 la somma sapïenza e ’l primo amore. 6

Dinanzi a me non fuor cose create
 se non etterne, e io etterna duro.
 Lasciate ogne speranza, voi ch’intrate’. 9



 Dante, Divina Commedia, Inferno - Canto III



'Door mij gaat men binnen in de stad van pijn,/ door mij gaat men naar het eeuwig lijden,/ door mij gaat men tot de mensen die verloren zijn.// Rechtvaardigheid bewoog mijn hoge Maker:/ ik ben het werk van de goddelijke Macht,/ de hoogste Wijsheid en de eerste Liefde.// Al wat vóór mij werd geschapen/ was eeuwig, en ook ik blijf eeuwig voortbe­staan./ Laat varen alle hoop gij die hier binnentreedt!'





hoofdstuk 8, § 2, p. 18, p. 19
hoofdstuk 12, § 2, p. 1
querido hermano, 
Joel 1:20

zondag 11 november 2012

vrijdag 9 november 2012

transfert


Alles kwam toe
En blijven lachen...


Ja hoor. Echt wel.
Ik heb de rook gezien, die paar slierten mist.
En een sterrenhemel van lapis lazuli, zo mooi en uitgebreid...
Daar is veel voor te zeggen in een koude nacht.

Die hemel! En de maan dan! Dat onvergelijkbare witte licht!
Ik heb daar nevels zitten blazen.
Een onnozel spelletje op zijn tijd...
Het was een uur of drie, dacht ik.


Hij méént het natuurlijk goed.
Hij wil de wereld niet veranderen.
Hij veràndert de wereld gewoon!
Zo simpel zit dat.


Zo ingewikkeld
in flarden van fragmenten



hoofdstuk 7, §11, p. 1-3
hoofdstuk 12, §11, p. 1-3
La mariée mise à nu par ses célibataires, même - Marcel Duchamp

donderdag 1 november 2012

nu -5 (2) - amfibool

 

onwrikbaar hou sy haar
klip bymekaar, in die verdeel en
herverdeel, toebedeel
en voorheen nabedeel hou sy kop
want hoe meer sy vir geld
of ideologie ge-yk word hoe
meer vervel sy en skud
haar skoon; hoe meer sterf arogantes
teen haar kranse, hoe meer
verstop paaie en buurtes en om-
paaie teen haar aan, hoe
krachtiger die wind wat sy kloof af
jaag - die verwering van
menseheugnis duidelijk on-
beduidend op haar aan-
gesig.

Antjie Krog 




Het is ochtend en ik houd me vast aan een kop koffie. De nacht was te kort. Alles lijkt bizar: waarom ik hièr zit, hoe ik hier kom en hoe ik me afvraag: heb ik een kater!

Mijn ogen dwalen in de registers van mijn geheugen.

Ik hang vast aan ogen van schitterend amfibool, gevlamde eb en mahonie, vingers die in een baard plukken, handen en armen die onverwacht explosief gesticuleren en woorden, uitdrukkingen, tussengooisels als ‘pfff’ en ‘oech’ en lach en gedachten kleurrijk boven de tafel schilderen, om daarna even plots stil te vallen in een schoot van magere benen die zelfs om elkaar geslagen nog toelaten dat beide voeten de grond raken. Ik wil mijn handen op die knieën leggen.
Ik houd me vast aan een kop koffie. Zwart legt hij een isolatielaag tegen mijn binnenkant terwijl ik mij uiterlijk als vanouds niet laat kennen. Tenminste, dat denk ik. Ik stort een bodem in mijn maag, een shot cafeïne, om me niet te verliezen in gedachten van 'utterly confused'.
En zijn die haast vogelachtige handen, als kieviten op een veld, met onnavolgbare vlucht - dat duiken, zwenken, stijgen, rusten….
Ik had gezegd: “Ik wil ze zien en voelen”. Dat mocht en deed ik dus.
Ik palpeerde ze beiden (zou mijn ogen willen sluiten) en voelde ze als braille. De nagels, het bot, de huid, het vlees van de muizen. Ik navigeerde als vanouds tussen metacarpalen, vond snuifdoos en webbing. Zocht de ijkpunten, maakte een mentaal plan en hing alles vast in mijn eigen vingerprent.
Dat was ik, prentenverzamelaar. Van onzichtbare platen. Het handencabinet…
Met kijken en voelen van handen als puur genot.

Mijn ogen zijn daar gebleven, op dat gezicht. En als met een laserpen snijd ik lijn na plooi, de baard, de lange nek daaronder, kwetsbaar als Nzou’s plek.
Elke dag sedertdien.


1 nov. 2007 - 1 nov. 2012